Problème de mise en œuvre en service froid :

Ces coquilles sont réalisées par extrusion, pour répondre aux divers marchés en Europe le diamètre intérieur de la coquille est calibrée au diamètre de la tuyauterie.

Dans l’absolue en service chaud pas de problème, ce n’est pas la même chose en service froid (froid positif ou non).

Pour rappel du DTU (qui prédomine dans la majorité des contrats) :

– Service froid :

  • Enduction sur le subjectile et jointoyage longitudinal et circonférentiel

Ou

  • Jointoyage longitudinal et circonférentiel

Le produit, le plus courant, servant à l’enduction et/ou au jointoyage est un mastic oléo-résineux, consommation de 1,5 à 3 kg/m² soit 1 à 2 mm.

C’est bien là le problème, il y a deux cas de figures :

  • Montage en conformité avec le risque d’arrachement du pare-vapeur

  • Montage non conforme aux standards

Danger/ Risque

Dans cette configuration, qui est souvent le cas, la déchirure du pare-vapeur (membrane assez fragile) n’est pas visible.

Avec le temps la tension de vapeur faisant son office immanquablement présence d’eau dans le système. Se reporter aux articles du blog « le calorifugeur-avisé ».

Dans un autre registre cette coquille moulé ne traite que les parties droites, quid des accessoires, notamment les coudes … soit découpes en sections … pas très conventionnelle en service froid, soit coudes préformés de même nature entrainant un contact direct de la mousse phénolique avec le subjectile (et au droit des soudures).

La CSI (corrosion sous isolation) est un sujet très problématique chez les industriels et des solutions sont en train d’être mise en œuvre. Il faudrait qu’il en soit de même dans le domaine du bâtiment… déjà avoir une mise en œuvre conforme serait un grand pas.

Conclusion :

Ce produit n’est pas adapté en service froid, une inspection serait plus que souhaitable sur les ouvrages existants.